la vidéo de la course

l’intégralité du parcours

af0ef47096 046e1e98ae PARIS-VERSAILLES 2013 - LE 29/09/2013 - PHOTO STEPHANE KEMPINAIRE/KMSP

Paris Versailles 2013 – Encore un record de battu pour Michel !

Encore un record de battu en 2013 ! Si je ne compte pas un 10 bornes calamiteux en début de saison, j’ai battu mes records sur toutes les épreuves sur route auxquelles j’ai participé cette année. Faut dire qu’à part Paris Versailles, je n’ai fait que le semi et marathon de Paris, le reste étant 100% consacré au trail.

Paris-Versailles est pour moi une course particulière que j’affectionne tout particulièrement depuis de nombreuses années. Son profil si particulier ainsi que son parcours très agréable en font une épreuve à part dans le calendrier. Si on occulte le monde, de plus en plus nombreux, et le bitume, on pourrait presque se croire sur une course nature, tant le parcours dans la forêt de Meudon se rapproche de l’esprit trail.

Ce sont toutes ces raisons qui font que chaque année, depuis longtemps (je ne pourrais dire combien de fois j’ai participé), je réserve mon dernier week-end de septembre pour cette course hors normes.

 Le récit de mon Paris Versailles :

Grâce à mes performances de début de saison j’ai pu obtenir le précieux sésame me permettant de m’élancer dans le sas préférentiel. Le temps de trouver l’entrée, ce qui ne fut pas évident !! et me voila dans le préférentiel. Arrivé relativement tard, je me trouve englué, pressé comme une sardine, étouffé au milieu de centaines d’invités par les sponsors. Au moins on est bien au chaud !! encore plus tassé que dans la file d’attente normale…

Le départ promettait donc d’être un peu chaotique, malgré mon dossard préférentiel, obligé de slalomer entre une foule compacte dans laquelle j’ai pu croiser de beau déguisements, notamment une sorte de canard avec bouée et palmes au pieds… et dire qu’on se prend la tête avec des pompes à 100-150 € , le mec se tape la course avec des palmes… en passant il m’a d’ailleurs fièrement avoué qu’il venait de faire le marathon du Médoc dans le même accoutrement !!

C’est bien amusant et rigolo tout cela, mais il serait temps que les organisateurs (si certains venaient à me lire, qu’ils méditent un peu là dessus…), d’ici et d’ailleurs, mettent en place 2 niveaux de préférentiels :

– Un pour les “vrais” athlètes qui se battent pour obtenir les minimas nécessaires pour décrocher le précieux dossard et qui sont là pour faire un temps

– Un autre pour tous les “invités”, qu’il faut bien remercier, mais qui n’ont rien à faire dans le sillage de la course élite.

 

Passé ces deux premiers kilomètres un peu mouvementés, et malgré tout bouclés sur un rythme élevé de 3’45″ / km je calme un peu le jeu pour (essayer) de garder un peu de jus pour la côte. J’opte alors pour un rythme aux alentours des 4′ / km, sans trop savoir ce que cela donnera plus tard. Je me dis que j’en saurai plus dans la côte des gardes où là je pourrais me faire une idée plus précise de mon potentiel du jour.

Peu avant la fin du 6ème kilomètre, on bifurque sur la gauche pour attaquer la côte, directement dans le “dur” avec un premier mur assez difficile. Je gère comme je peux, mais force est de constater que je ne suis pas au mieux de ma forme en côte !! S’en suit un petit moment de répit avant d’aborder un nouveau mur, que j’encaisse avec difficultés, attendant patiemment que le pourcentage de pente faiblisse. Nouveau faux plat sur 3-400m qui me permet de souffler un peu, sans réellement pouvoir relancer. Je ne m’affole pas et prend mon mal en patience, j’essaie de ‘prendre la roue’ des gars qui me dépassent pour essayer de me tirer un peu.

C’est maintenant évident, j’aurai du mal à faire mieux que l’année dernière, je perds une vingtaine de secondes par rapport à la montée de l’an dernier. Je serre des dents et termine la montée et le dernier secteur difficile tant bien que mal.

Une fois en haut de la côte des Gardes, nous en sommes à la moitié, il me faut maintenant relancer l’allure, nous voilà dans la forêt sur un faux plat descendant avant une grande descente suivie d’une remontée courte et sèche. J’ai beaucoup de mal à reprendre le rythme, et je serre les dents. Je sens mes ambitions de record s’envoler au fil des kilomètres.

Même la descente vertigineuse du 11ème kilomètre n’y change rien : je continue à prendre du retard, mais je m’accroche, relançant dans les descentes et gérant comme je le peux les petites bosses. J’appréhende beaucoup la dernière grosse difficulté, à la fin du 13ème kilomètre : une pente sèche et raide sur environ 200m que je passe en me cachant derrière un autre concurrent.

En haut de la bosse, il reste moins de 3 kilomètres, dont la moitié en descente avant le faux plat de l’arrivée. Je jette toutes mes forces dans la bataille, après de savants calculs je m’aperçois que je suis encore dans les temps de mon record.

En bas de la descente, passage à droite sous le pont du RER avant de remonter vers l’avenue de Paris et la longue, très longue ligne droite finale. Je donne tout ce qu’il me reste et je passe le 15ème km en 4’02

Cela devrait le faire, mais une inconnue subsiste : le dernier kilomètre est -souvent- un peu plus long sur Paris Versailles, et impossible pour moi à ce moment là de savoir de combien exactement, je n’ai donc pas le choix, il faut garder le rythme dans ce faux plat montant. Qu’il me parait long ce dernier kilomètre, interminable même. Je franchi enfin le dernier virage à droite, il doit rester environ 300m, mais le chrono défile, et je commence à douter de plus en plus de mes chances de battre mon record !!

Plus qu’une centaine de mètres, dans un dernier souffle je me lance dans un sprint effréné, rattrape les deux concurrents qui venaient de me dépasser et franchi la ligne !!

J’en termine en 1h06’53″ … soit exactement 3 secondes de moins que mon record de l’an passé !! Même si au départ j’espérais descendre sous  les 1h05 je suis content, soulagé et satisfait d’avoir amélioré ma marque. Même si cela se fait de la plus petite des marges, je l’ai fait : J’ai battu mon record !!

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Mais Michel n’était pas le seul du club à participer à ce Paris-Versailles, il y avait aussi :

remy  Remy : 1h 09′ 17″

Capture   Nadia : 1h 32′ 38″

dominique  Dominique : 1h 41′ 12″

laurent1  Laurent : 1h 49′ 35″

daniele  Danielle : 1h 53′ 02″

C’est forcément dans la côte des Gardes que s’est jouée la victoire. Dans les derniers hectomètres de la difficulté, le Marocain Adelhadi  El Mouaziz plaçait son attaque pour s’emparer de la 1e place, aux dépens de l’Ethiopien Mule Wasihun Lakewu. Ce dernier résistera pour finalement distancer le Marocain et conquérir la couronne à Versailles. EL Mouaziz conservait tout de même la 2e place devant le lauréat de 2012, Zawude Tebalu.
Sarah Chepchirchir n’a pas laissé d’espoir à ses concurrentes. La Kenyanne a dominé sa compatriote Cynthia Jerotich qui avait remporté l’épreuve en 2012. Sarah, longtemps perturbée par des blessures, brille enfin sur une compétition internationale. Victorieuse avec 51 s d’avance, c’est avec un large sourire qu’elle a accueilli sa dauphine. L’Ethiopienne Yerbgual-Melese Arage complète le podium. Séverine  Hamel a terminé en trombe pour passer sous la barre de l’heure. Avec son chrono de 59m57s, elle prend une très belle 4e place.

 

 

One Response so far.

  1. patrick dit :

    Paris-Versailles une très belle course.

    Félicitations aux participants du groupe loisir, Danielle, Nadia, Dominique, Laurent et Rémy ainsi qu’à Michel.

    Vraiment de beaux résultats

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