Nouredine après Eugene – article paru dans VO2 run in live

Malheureusement, suite à une contracture au mollet gauche Nouredine à du abandonner.

vidéo de la course

compte rendu du meeting sur le site de la fédération

Dimanche 26 Mai 2013, Nouredine devait participer au meeting de New-York avec de nombreux autres tricolores, mais il s’alignera finalement sur le 5000 du meeting d’Eugene. Ce rendez-vous prestigieux face à une concurrence de haut niveau lui permettra peut-etre d’améliorer son record sur 5000 et qui sait de réaliser les minima (13’13”) pour les championnats du monde de moscou. Allez Nouredine !!!!

lien vers le site du meeting d’Eugene

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Nouredine SMAIL est depuis 2 mois en stage à Colorado Spring aux Etats-Unis. Le site de la FFA nous donne de bonnes nouvelles. Il a ce week-end amélioré de 6″ sont record personnel du 5000 m en 13’26”67 , ce qui laisse présager une belle saison estivale.

la video

l’interview

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Nouredine Smail bat son record sur 5000 m lors du meeting de Stanford en Californie

                Publié le 29 avril 2013 à 07h54, par Gilles Bertrand
Renaud Lavillenie aux Drake, Christophe Lemaitre aux Penn et Nouredine Smail loin des caméras à Stanford pour une belle rentrée sur 5000 m. Il bat son record en réussissant 13’26″67.

Belle rentrée de Nourédine Smail lors du meeting de Stanford en Californie, spécialement dédié au demi fond. Le français en stage aux Etats Unis à Colorado Springs était inscrit sur 5000 mètres. Mais pas de chance, il n’a pu rentrer dans la série 1 pour des raisons de logistique. C’est donc dans la série 2 que le champion de France de cross court 2012 a fait cavalier seul.

Certes, il s’est senti un peu seul en passant en 8’07” aux 3 000 m pour finir vainqueur en 13’26″67. Record battu mais des regret de ne pas avoir couru en série 1 qui se gagnait en 13’14″44 plus dense et plus relevée sur le plan chronométrique.  Dans cette série on retrouve Evan Jager le steepler révélation des J.O. de Londres. Il termine second en 13’14″60.

Les impression à chaud de Nouredine : “J’ai un peu les boules car je ne savais pas ce que je valais et je n’avais pas fait de séances spé avant ! Je suis venu le couteau entre les dents… série 1, série 2… au fond moi je m’en foutais un peu, car dans cette compet je courais contre moi ! Effectivement ça fait du bien de me voir courir comme cela, au train, sans même souffrir… Je suis content de moi car je bats mon record sans même y penser. Je devais valider le kilométrage que je faisais à l’entrainement, c’est chose faite !”

 

 

Nouredine Smail revient très fort

               Publié le 29 avril 2013 à 09h36, par Quentin Guillon dans VO2 runinlive

Il n’avait plus couru depuis décembre 2012 et un curieux 31’04 lors des 10 kilomètres de Houilles (35e) après une 21e place au cross des Mureaux. Cette nuit à Stanford en Californie, Nouredine Smail a claqué un très gros chrono, s’imposant dans la finale B du 5 000 mètres, en 13’26’’67.

13’26’’67, c’est désormais la marque de référence de Nouredine Smail sur les douze tours et demie. Il efface là son précédent record, qui datait de 2010, lorsqu’il avait réalisé 13’32’’15 à Carquefou, mais aussi 7’55’’70 sur 3 000 m en salle et 8’22’’67 sur steeple à Saint-Denis. Ces 13’32 lui avaient d’ailleurs permis de participer à son premier grand championnat en senior, se classant cinquième de la finale des « Europe » de Barcelone. Puis les performances du champion d’Europe espoir du 5 000 en 2007 et de cross en 2009 ont suivi un cours erratique. On croyait qu’il avait recouvré son meilleur niveau en 2012, s’imposant avec facilité lors des championnats de France de cross court à la Roche-sur-Yon, mais son été n’avait pas été aussi fructueux (13’58’’95 sur 5 000 et 8’32’’82 sur steeple).
14 secondes d’avance

A 26 ans, Nouredine Smail a donc retranché six secondes à son record personnel, et ce dès sa première sortie. Alors que l’athlète de Livry Gargan s’est imposé avec quatorze secondes d’avance sur le deuxième, Joe Stilin (13’40’’04) ! Dommage qu’il n’ait pas été en première série, où la concurrence plus relevée lui aurait sans doute permis d’aller encore plus vite. Il lui faudra franchir un gros palier pour se qualifier pour les Mondiaux de Moscou, les minima français étant fixés à 13’13’50. Cette première série a été remportée par Ben True, en 13’14’’44 devançant de peu son compatriote Evan Jager (13’14’’60), alors qu’Alan Webb, qui n’a pas confirmé son niveau depuis ses 3’30’54 sur 1 500 à Paris en 2007, finissait à une lointaine et anonyme 21e place (13’37’’68). Chris Solinsky, avec un record personnel à 12’55’’53, s’est quant à lui classé 13e en 13’23’’62. A noter également la victoire de Ben St Lawrence sur le 10 000, en 27’37’’55, devant deux Japonais, Suguru Osako (27’38’’31) et Yuki Sato (27’39’’50). Enfin, la jeune Américaine Emma Coburn, 9e aux JO de Londres, a réalisé la meilleure performance mondiale sur 3 000 m steeple, en 9’28’’26.

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Athlète très prometteur, dans la foulée notamment de sa cinquième place aux championnats d’Europe de Barcelone sur 5 000 m en 2010, Nouredine Smail a ensuite connu des performances erratiques, entre méformes (mononucléose en 2011), blessures et motivation oscillante. Dimanche, à Stanford, le champion d’Europe espoir de cross 2009 (et de 5 000 en 2007) a battu son record personnel sur 5 000, en 13’26’’67, au terme d’une course menée quasi en solo (lien ci-dessous). Depuis deux mois, il s’entraîne en altitude au Colorado Spring aux Etats-Unis dans un groupe d’une dizaine de coureurs, sous la houlette de Scott Simmons, chez qui il loge. A 26 ans et fort de cette rentrée, Nouredine Smail, joint par Skype, se montre très ambitieux pour la suite de sa saison et de sa carrière, avec en point de mire les JO 2016.

. Vous attendiez-vous à une telle performance dès votre course de rentrée ?

– J’étais capable de faire les minima dès cette course, mais j’ai dû courir en série 2. Je m’entraîne avec un Kényan, Leonard Korir, qui a fait 13’15’’45 en première série. Et à l’entraînement, il est parfois derrière moi. Je me dis qu’il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas. J’ai couru tout seul, j’ai fait mon job. Je pense que j’ai largement mieux dans les jambes, le coach pense que je peux faire moins de 13’ aussi. Moi je m’entraîne, je fais le travail.

. Comment est né ce projet de partir aux Etats-Unis ?

– Riad (Ouled, son manager) connaissait Scott Simmons. Riad cherchait un bon coach, quelqu’un de clean avec qui on ne peut pas me suspecter de dopage ou de quoi que ce soit. C’était important de bien s’entourer. Je suis parti le 25 février, après 10 jours d’entraînement à Nice, qui suivaient le stage fédéral de trois semaines en Afrique du Sud en janvier où j’ai repris l’entraînement. Les gens peuvent se poser des questions en se disant que je n’étais pas fort en Afrique du Sud. Mais j’étais confiant par rapport au fait que je reprenais l’entraînement. La plupart des mecs allaient courir en salle. Ils allaient déjà vite et étaient affutés mais ce n’était pas mon cas. Je faisais des bornes et à ce moment là je n’avais pas trop de motivation ni d’envie. J’ai retrouvé tout ça, avec un groupe. Je fais le travail, cela fait deux mois que je suis en altitude, je fais le job tous les jours. C’est donc normal que je progresse. Cela fait deux mois que je suis là et je galère. C’est dur.

. Qu’est ce qui est différent par rapport à la France ?

– L’entraînement, c’est pratiquement la même chose tout le temps. Sauf que c’est en progression. Au début, le coach faisait attention pour ne pas que je me blesse. J’ai commencé doucement, je faisais des 4 miles en tempo, maintenant je fais des 6 miles consécutifs. On fait ça en nature. Le dernier 6 miles (9,65 km), j’ai fait 30’30. Tu travailles vraiment le foncier. Il nous arrive aussi de faire de la vitesse après les 6 miles, comme 6×200 pour travailler le finish. Sinon, on ne fait pas beaucoup de piste, juste une séance par semaine, comme des 400 m. Sur des 20×400, mon coach me dit de finir vite sur l’avant-dernier, par exemple 58’’-59’’, et pareil sur le dernier. C’est dur, mais ça paye.

. Vous n’aviez donc pas préparé spécifiquement ce 5 000 ?

– J’étais costaud sur le long. Pour moi le 5 000 c’est court car j’ai l’habitude de faire des 6 miles en nature etc…Je me dis que 5 000 m, ce n’est que 3 miles.

« Une finale voire un podium aux Mondiaux »

. Comment s’est déroulée votre intégration au sein du groupe ?

– Ce n’est pas la même mentalité. Je me suis bien intégré. C’est un peu chacun pour soi mais j’essaie de mettre une bonne cohésion d’équipe, un peu d’entraide. On essaie de se relayer à l’entraînement. Il faut aussi s’imposer des fois. Les mecs jaugent un peu au début, ils se disent : « c’est qui celui là ». Il faut leur montrer ce que tu vaux. Au niveau de l’anglais, je parle un peu mais mot par mot (rires). Je n’ai pas un grand vocabulaire mais j’arrive à me faire comprendre.

. Que faites-vous en dehors de l’entraînement ?

– Je suis dans le Colorado, je suis en montagne, il n’y a pratiquement rien à faire. Je ne cours qu’une fois dans la journée, mais tous les jours je vais en piscine l’après-midi, pour faire de l’aquajoging ou du renforcement

. Quels sont vos objectifs cette saison ?

– Le coach voulait que je fasse un 10 000. Il veut que j’aie le choix pour les Mondiaux, soit le 5 000, soit le 10 000 car il pense que je suis capable de me qualifier sur les deux disciplines. Mais je ne peux rester que trois mois aux Etats-Unis, je dois donc rentrer avant le 26 mai en France. Soit j’arrive à rester et je cours le 10 000 à Eugène le 1er juin contre Mo Farah, soit je cours à New York le 25 mai sur 5 000. De mon côté, je me sens bien sur 5 000 m.

. Et chronométriquement ?

– Franchement, je pense que je vais faire les minima (13’13’’50). Je pense que j’ai largement moins dans les jambes. Je suis bien ici donc je voudrais rester pour me préparer pour les Mondiaux. Après il y a la Fédération qui veut que je rentre, par rapport à mon suivi longitudinale, et aussi à la coupe d’Europe (22 et 23 juin à Gateshead). Là je vais travailler un mois avant de recourir. La planification n’est pas encore totalement définie. On est en train de voir pour que je reste, ou que je rentre une semaine en France avant de repartir.

. Comment vivez-vous le fait d’être éloigné de la France ?

– Sincèrement, je n’y pense même pas. Ce que je veux, c’est y arriver, c’est tout. Il faut que je perfe. Je n’ai pas le choix, j’ai loupé trop d’années, je veux montrer ce que je vaux vraiment.

. Quand vous dîtes « je veux y arriver », qu’est ce que cela signifie ?

– Cette année, l’objectif est déjà de faire quelque chose aux championnats du Monde. De rentrer en finale, voire même faire un podium. Je sais que je suis capable, après il faut s’entraîner, travailler. Il n’y a rien sans rien. Tout le monde veut gagner, mais c’est celui qui a le plus envie le jour J.

« Je m’y suis remis et je ne lâcherai pas le morceau »

. Un podium sur 5 000, cela signifie tourner autour des 12’50 et finir très vite. Vos ambitions ne sont-elles pas trop élevées ?

– Sincèrement, moi je pense que j’en suis capable. Même si ce n’était que les Europe, à Barcelone en 2010, je sais qu’avec le niveau que j’avais, je n’étais pas loin de Mo Farah, même s’il m’a mis sept secondes (13’31’’18 contre 13’38’’70). Et là, mon niveau d’entraînement n’a rien à voir avec celui de Barcelone. Je m’entraîne bien, et je sais que je suis rapide. Ceux qui me voient à l’entraînement savent que je suis rapide. Le public ou les commentateurs se disent peut-être que je suis le moins rapide mais je ne vois pas beaucoup de coureurs qui arrivent à faire 23’’00 en fin de séance sur un 200 (pas cette année, il y a deux ans en stage à Oman avec Abubaker Kaki).

. Sur le plan physique, comment cela se passe t-il ?

– Ici, l’entraînement n’est pas traumatisant dans le sens où l’on fait presque que du foncier. Et je m’étais préparé quand même avant. J’avais fait du foncier en Afrique du Sud et à Nice. En un mois, je peux revenir très fort. Ça revient vite, il faut juste faire attention à ne pas se blesser. Mais je suis sérieux, je dors bien. Au niveau du kiné, j’ai tout ce qu’il faut.

. Que s’est-il passé en 2011 et 2012 où on vous a un peu perdu de vue l’été ?

– (il sourit) J’ai eu pas mal de pépins physiques. La motivation n’était pas forcément là. C’est un tout. Je pense que je n’étais pas assez mature avant. Je n’étais pas assez solide dans ma tête. Je me blessais assez facilement. C’était des inflammations, au mollet par exemple ou le syndrome de l’essuie-glace l’an dernier. Les championnats d’Europe à Helsinki, j’ai fait ça presque sans entraînement (éliminé en séries sur 3 000 m steeple). J’avais l’envie lors des championnats mais dans l’ensemble, je n’avais pas assez de volume d’entraînement derrière moi. A Carquefou, je passe en 8’ au 3 000 mais je finis en 13’58…Je n’avais pas tenu le rythme, ce n’était pas mon niveau.

. Le 31’07 à Houilles en décembre dernier, comment l’expliquez-vous ?

– Je m’étais bien entraîné un moment à l’automne puis pendant trois semaines, un mois, je n’ai rien foutu. J’y suis allé puisque l’on m’avait invité. J’ai fini la course pour cette raison, sinon j’aurai abandonné. Après je n’ai pas considéré cette course comme une compétition mais plus comme une séance. Et puis sans entraînement, c’est plus dur sur le long, quand tu n’as pas la rage, le mental.

. Changer d’environnement était donc impératif ?

– Au niveau du moral, je n’étais pas bien du tout. Je me demandais si je n’allais pas arrêter l’athlétisme. Depuis des années, je disais à Riad qu’il fallait que je parte, que je m’entraîne avec un groupe. La mentalité aux Etats-Unis n’est pas la même. Eux c’est la gagne, le dépassement de soi. Et ça, je l’ai oublié en France. Je me suis trop laissé aller. Mais maintenant je m’y suis remis et je ne lâcherai pas le morceau.

 

On parle et l’on commente les perfs de Nouredine sur les forums :

Pour ceux qui ne le connaitra pas (s’il y en a …) vous pouvez retrouver ici sa bio et ses performances

il est plusieurs fois fait mention du regroupement fédéral du début de l’année en Afrique du Sud. Il n’a pas seulement donné à manger aux lions, il a du en manger pour avoir d’aussi bons résultats : la vidéo

Categories: Actualités, Champions

One Response so far.

  1. patrick dit :

    j’ai regardé la vidéo, impressionant la distance que tu as mis a tes concurrents. Bien joué belle perf a bientot.

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